mardi 21 juin 2011

Ce soir, c'est la Fête de la Musique

La fête de la musique, c'est quoi ?
Hében, ça dépend des gens, en fait. Y'a plusieurs concepts différents sur ce qu'est cette fête.
Par exemple, pour certains, ça signifie monter une scène sur la grand-place, avec une sono énorme, et faire claquer les vitres de tout le pâté de maison. Et spolier les petits artistes.
Y'a aussi tous ceux qui racolent le passant et essaient de caser leur dernier/premier/lesdeux CD, introduisant ainsi un brin de mercantilisme dans cette atmosphète.


* Pause - Scrouiiwwvv*

Là, j'ai tapé atmosphète. Si vous regardez attentivement votre clavier, vous constaterez que le "R" est posé juste à gauche du "T". Même en QWERTY, petits malins. Et donc c'était une faute de frappe.
Néanmoins, ça tombe pas mal : c'est la contraction d'une atmosphère de fête. J'invente donc un nouveau mot. Je ne corrige pas. Je ne reçois pas vingt mille Francs.

* Reprise - Vwuiiiii *

Y'a aussi les groupes qui essaient de se faire connaître, mais sans passer dans les rangs avec la main tendue après chaque morceau. Je trouve ça déjà plus sympa. De plus, si ils se mettent devant un bar, ils attirent du client, et peuvent éventuellement négocier des boissons gratuites avec le tôlier.

Y'a évidemment tous les gens qui sortent pour écouter tout ce micmac musical entrecroisé.


Et enfin, y'a — hélas plus rarement — les gens comme moi. Des gens qui pratiquent un instrument, que ça soit le triangle ou le piano à queue (même si c'est plus dur à trimballer dans la rue), de manière purement ludique et sans forcément le maîtriser très bien.
Je dis à tous ces gens : sortez ! Jouez ! En premier pour vous faire plaisir, et plus vous vous ferez plaisir, plus des gens viendront vous écouter, et éventuellement discuter avec vous, voire carrément vous proposer de partager un saucisson et un verre de bière !

Petits conseils.
Déjà, forcément, on a le trac. C'est pas tout à fait comme le théâtre à l'école, parce que y'a tout les Papas et Mamans dans l'arène les tribunes les gradins la salle des fêtes, et qu'ils applaudiront quoi qu'il arrive. Donc préparez-vous mentalement : peut être qu'absolument personne ne viendra vous écouter jouer. Faut donc vraiment partir dans l'esprit de jouer pour soi, avant tout.

Ensuite, l'instrument. Quel qu'il soit, évitez d'emmener celui qui vous est le plus cher. C'est ce que je vais faire ce soir, mais c'est une énorme bêtise, surtout si vous jouez dans un endroit où y'a beaucoup de passage : on peut vous le piquer, vous l'abîmer, etc.
Éventuellement, si vous y allez avec des potes, ils peuvent surveiller avec vous. Mais un accident arrive vite.
RÈGLE ABSOLUE ET INTEMPORELLE : on ne prête JAMAIS son instrument. Même pas à vos potes, même pas aux gens qui ont l'air super sympa là-bas. Déjà, vous n'êtes sûr de rien, et en plus, quand le clodo aviné arrive, ça vous permet de montrer que vous ne faites pas de discrimination.

Maintenant, le répertoire.
Si vous voulez vraiment sortir jouer, 'faut quand même que vous sachiez jouer un minimum. Même une dizaine de morceaux ou chansons, ça suffit. En-dessous, prévoyez aussi autre chose à faire. je dis pas d'abandonner l'idée, mais faut être réaliste tout de même : si vous avez commencé le violon ou même la guitare y'a deux jours, y'a peu de chances que vous passiez un bon moment ou que ça vous occupe toute la soirée. Sauf si vous sortez pour bosser votre maîtrise, mais vous aurez ptêt pas beaucoup de public.

Et enfin, emmenez une bouteille d'eau. Rien de précieux : laissez le portable dans la poche, ou même à la maison, l'iPod, la 3DS, votre porte monnaie, n'emmenez rien de tout çà. Juste votre carte d'identité ou Passeport à la rigueur, y'a pas mal de contrôles de police en période de fête. Histoire d'éviter un détour au poste pour vérification d'identité.
RÈGLE N°2 : pas d'alcool. Déjà, les gens vont taper l'incruste juste pour venir vider vos bouteilles. Deuxio, je le rappelle même si tout le monde le fait, et moi y compris : boire de l'alcool dans la rue, c'est interdit. Et tertio, si vous finissez bourré, les chances de survie de votre instrument diminuent dramatiquement. Que ça soit parce qu'on vous le pique ou plus probablement parce que vous trébucherez bêtement dessus.
Il n'est pas rare que les gens vous proposent une gorgée de çi ou de çà, donc misez là-dessus (faites attention à ce que vous buvez, quand même…) ou tournez à l'eau. Ça rouille pas dans l'estomac.
Si vous voulez picoler et faire la fiesta, ne sortez pas avec votre instrument et écoutez plutôt les autres jouer.

Et derniers points, en vrac.
Révisez un peu un ou deux jours avant. Surtout si, comme moi par exemple, vous pratiquez pas souvent, ou par périodes.
Ne vous mettez pas dans les endroits où ça craint. Il faut un peu de lumière et de passage : ça vous permettra de lire vos partitions/tablatures, d'être visible en cas d'agression, et d'avoir un minimum de chances d'attirer un public.
Pensez qu'à partir d'une certaine heure, jouer près des zones résidentielles peut gêner certaines personnes, donc allez y assez tôt.
Prenez des piles neuves si vous avez un ampli.
Et gardez le moral, par-dessus tout ! Même si vous choisissez de rentrer au bout d'une demie-heure, au moins vous avez essayé, et ça marchera mieux la prochaine fois !

Bonne Fête de la Musique à tous !

jeudi 16 juin 2011

Sur la route

Je vais vous conter une histoire qui se passa hier.

En ce mercredi 15 juin ensoleillé, je décidai de rendre à Mère-Grand une petite visite de courtoisie. Pour ce faire, j'effectuai en voiture le trajet de A, ville du domicile parental, au charmant petit village de C, perdu entre champs et collines. Or, entre A et C, se trouve un bled que nous nommerons B, afin de poursuivre dans un esprit de saine logique.
Bien qu'étant globalement aussi attrayant qu'un navet bouilli, B possède l'amusante particularité d'être en travaux depuis la fin de l'ère secondaire, minimum. La voie de circulation étant par conséquent réduite à la portion congrue, la traversée de ce lieu inintéressant prend des airs de villégiature Club Med, tant on finit par y passer du temps à rôtir au soleil, au doux son du pépiement des oiseaux et des sirènes de recul des différents engins de chantier présents, le tout dans les effluves mêlés de gaz d'échappement, de liquide pneumatique et de poussière de bitume.
Or donc, en fin d'après-midi, m'en revenant satisfait de ma visite, j'aperçois à l'approche de l'agglomération sus-citée un accorte pannonceau jaune portant ainsi mention :

< < DÉVIATION : vers la ville de A

En honnête et naïf usager que je suis, tout heureux d'éviter une indigestion de navet bouilli, je m'engageai dans la direction indiquée. Les frères du premier panneau me confirmèrent pendant un petit kilomètre que j'étais bien sur la bonne voie, puis plus rien. Ne soupçonnant nulle entourloupe, je continuai sur ce qui semblait être la route principale, aucune indication visible ne pointant les voies adjacentes.
Et tout de même, au bout d'un bon quart d'heure, je pris conscience que la route en question ne semblait absolument pas me mener dans une direction géographique générale correspondant à ma destination, bien au contraire. Quelques virages plus loin, un panneau blanc — donc non temporaire — me confirma cette sinistre intuition :
Ville de B : 10 km

Je crus lire en dessous : "vous êtes bien dans la bonne direction pour vous faire baiser".

Résumons : devant, la ville de B, à 10km. Derrière, l'entrée de la ville de B, à qinze minutes — faites la conversion vous mêmes si ça vous amuse —, avec le pannonceau jaune annonçant une salvatrice déviation. N'ayant pas le courage de rebrousser chemin, en raison de l'étroitesse de la route, je poursuivis sur les dix kilomètres restants pour arriver à C… en plein dans le bouchon des travaux.
Alors, là, voyez-vous, moi, je demande. Où est l'intérêt, nom de dju de bordel de merde ??
Si c'était de me faire perdre mon temps, c'est réussi, j'ai mis deux heures à faire un trajet d'une heure dix.

Avis donc à tous les poseurs de panneaux de déviation, parce que c'est pas la première fois que je me fais entuber : JE VOUS EMMERDE, je ne prendrai plus vos déviations, un poing, c'est tout et ça me fera du bien.

jeudi 9 juin 2011

Rien

Un vilain squatter parasite son propre PC (quel sans-gêne !) depuis le début d'aprèm', donc je ne fais rien.

Entrée en piste

Après tout, pourquoi pas ?
Starter, contact, on démarre. Compte à rebours, gomme qui brûle, et on part en fusée.

La nuit fut bien remplie, j'ai compris comment fonctionne Colloquy, après moult tests. Demain viendra l'heure de mapper à nouveau, et de tester Colloquy pour de vrai cette fois.
L'IRC est tellement facile d'accès — surtout via Windows — que je me demande si je ne vais pas finir ne plus utiliser que çà. La galère de mon transfert MSN m'a ôté l'envie de recommencer à l'utiliser.

Et puis, ben, on va tâcher d'entretenir ce premier blog !
Probablement à bientôt, donc.